On ne s'étonnera pas de voir la place tenue dans ce livre par ces femmes qui ont eu un rapport particulièrement étroit avec la langue d'oc, au point de l'écrire, comme déjà Lydie de Ricard, Léontine Goirand, issue d'une famille protestante et républicaine, ou de la chanter comme Rose Bordas. On croisera ici Lazarine de Manosque, femme au travail (volaillère à Marseille), divorcée, républicaine avancée et néanmoins poétesse d'oc respectée par Mistral, ce qui n'est pas rien… C'est de femmes exceptionnelles (…) qu'il est question ici. Leurs parcours valent le détour, et ce ne sont pas seulement des lectrices qui doivent les suivre. Nul doute, en tout état de cause, que l'histoire ne s'arrête pas là, pas plus que les recherches de Rose Blin-Mioch. Oui, il y a encore tant de choses à découvrir... Philippe Martel, Université Paul Valéryersité