Contes en occitan provençal, graphie mistralienne, avec une traduction française de l'auteur en regard. Moun istòri coumenço souto l'oumbro caieto d'uno figuiero. À soun pèd ié serpejo un riéu. Dins lou cèu, soulet quàuquis aucèu volon en se crousant lèu lèu. Proubable qu'es miejour. La panouio di piboulo cantou-nejo souto-voues. Proubable tambèn qu'es lou mes de jun. Lou crid di cri-cri sara duradis, me pènse. Mon histoire commence sous l'ombre d'un figuier mêlée de soleil. Un ruisseau coule à son pied. Dans le ciel seuls quelques oiseaux pressés volent en se croisant. Il ne doit pas être loin de midi. Les feuilles des peupliers fredonnent doucement. On ne doit pas être loin du mois de juin non plus. Les criquets, je crois, commencent à chanter pour longtemps. Des contes d'inspiration mystique, « entre et ciel », qui invitent à la réflexion.